Que ceux qui ont des oreilles entendent. Attali en 1979. Avant de me lancer, je précise que cet homme avait prévu l’arrivée de Macron au pouvoir (il l’a proposé à François Hollande comme ministre de l’économie), prophétise depuis quelques années l’élection d’un président femme pour 2022 et, dans l’extrait d’une émission que l’on peut visionner sur Youtube, exprime son désir de voir advenir un gouvernement mondial qui pourrait idéalement être situé à Jérusalem (Tout est vérifiable). Il ne s’agit pas de propos élucubrés.
De ce court extrait, je ne conclurai pas, comme certains ne manqueront pas de le faire, que ce Monsieur a participé activement à l’avènement d’une gouvernance qu’il décrit comme étant la pire (dictature absolue) de celles qui sévissaient déjà sur la planète à cette époque, mais je suis à tout le moins impressionné par sa clairvoyance. Nous vivons effectivement les premiers balbutiements d’une dictature nouvelle (la pire de toutes) et n’ayant, dans sa forme, que très peu de choses à voir avec la Chine, la Corée du Nord ou la Russie pour ne parler que de ces 3 là, c’est-à-dire sans mentionner la liste exhaustive des dictatures religieuses (musulmanes).
Les vaccinés sont désormais du côté du Bien, de la conscience et de la responsabilité citoyennes paraît-il. Ils ont le sentiment d’avoir consenti « librement » et « grâce à l’usage de leur raison » à cette vaccination qui leur est apparue comme la seule issue à la crise que nous traversons, alors qu’en définitive, sans s’en rendre compte, ils ne font que l’effort de rejoindre une norme, un idéal standardisé dont la définition leur est dictée de l’extérieur dans une société de machines, par des machines où ils sont depuis longtemps algorithmés.
La notion même de liberté est pervertie. Nietzsche nous mettait en garde contre une société ou l’individu, dans sa liberté pensante, était vu comme un danger. L’esprit grégaire (de troupeau) lui faisait peur. Mais aujourd’hui, nous sommes bien au-delà de ses craintes. Le troupeau, formaté à coups d’émissions télés et de journaux d’informations étatiques et orientées, s’imagine savoir, s’imagine penser, s’imagine être informé, alors qu’il n’est que manipulé par des fictions idéologiques et propagandistes. De plus, au sein de ce troupeau, chacun pense être un individu, alors que chacun se reçoit du dehors et s’évertue à son insu à coller à un standard.
Aujourd’hui, plus que jamais, il s’agit de philosopher, de prendre de la hauteur de remettre en cause notre façon de fonctionner, d’oser savoir, d’oser penser (re-penser notamment notre rapport à la mort).
Il ne suffit pas d’être des individus, les émissions de télés-réalité en sont pleins et ne croyez pas que la standardisation extérieure (gros seins, abdos, tatouages, coupes de cheveux etc) ne s’accompagne pas d’une standardisation de la pensée… Ces individus-là sont vides ou plus exactement pleins de l’illusoire certitude de ne l’être pas…
Quand la norme s’allie au Bien, à la science et à la médecine, autrement dit à des autorités qui échappent à la plupart d’entre nous, la plupart obéissent et participent sans le savoir à la mise en place d’une société totalitaire. Nous y sommes.
Mais la France doit rester le pays des lumières, de la raison libre, de la philosophie, de la pensée, au risque de devoir en passer par un chaos.