Nous sommes à l’aube d’un jour sans crépuscule
D’un jour sans heures
D’un jour dont il ne resterait que les oiseaux
Et les éclats de rire
Dieu, comme une marée montante
Au flux sans reflux
À la vitesse d’un cheval au galop
« Prière de ne pas apprendre à nager »
Nous sommes de la race des sommets
À mains nues
L’horizon à la place des yeux
Proches à n’en plus finir
Si ce n’était l’intrus
© Thierry Aymès (juillet 1994)