JUSTICE ET MÉDÉANIMIE

Au 4ième siècle av. J.-C, Aristote distinguait deux formes de justice :


1 – La justice commutative
2 – La justice distributive

La première n’établit pas de distinctions entre les personnes et fonctionne de façon arithmétique.

La seconde fait cas des inégalités entre les individus. Toutefois, elle repose originellement sur la notion de « mérite » à laquelle le médéanimiste ne souscrit pas. Considérant que chacun n’est pour rien dans ses forces morales, laborieuses ou sa volonté, pas plus qu’il n’est responsable de sa beauté, son intelligence ou quelque aptitude personnelle que ce soit; considérant en d’autres termes que les inégalités sont « de naissance » et ne doivent pas être cultivées par un système économico-politique, le médéanimiste s’attachera au contraire à les atténuer autant que faire se peut dans son domaine et adhèrera à ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler « la justice sociale » visant prioritairement à gommer les inégalités matérielles.
Cette posture ne fait pourtant pas de lui un être naïf, sans lucidité quant à la nature humaine. Il prend le partie de l’équité sans être la dupe des manigances dont il pourra être l’objet.

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