Les comportements des internautes sur le net donnent raison à bien des philosophes. C’est le face à face réel qui engage la responsabilité de chacun, c’est par le dialogue en chair et en os que nous nous lions l’un à l’autre et n’avons plus la possibilité de disposer de chacun comme d’un simple objet. La virtualité relationnelle exaberbe ce que l’homme a de plus monstrueux, elle est une invite faite à son amoralité première, sa tendance à supprimer, éliminer, détruire ce qui ne correspond pas à son fantasme. La politesse, la délicatesse, les égards, le respect ne sont semble-t-il le plus souvent que des effets de culture fragiles que les sites de rencontres et les réseaux font exploser incontinent.