LA FORCE DU PASSÉ

Pour grandir spirituellement, il faut le vouloir comme l’on veut être pompier ou coiffeuse étant enfant. De même qu’il est nécessaire de faire ses gammes pour espérer esquisser l’ombre de la plus simple pièce pianistique, nous ne pouvons pas faire l’économie d’un travail régulier pour gagner en lumière. Le chemin est rude et nous sommes nombreux à nous décourager sur ce chemin, mais si nous le désirons suffisamment, tout comme nous avons fait ce qu’il fallait pour avoir un métier (par exemple), nous pouvons très progressivement nous défaire du passé.
Le passé, et l’identité qui en découle, est comparable à une force d’inertie dont le propre est d’avoir tendance à persister dans son état.
Pour « vouloir » grandir spirituellement, encore faut-il puissamment percevoir l’intérêt ou, plus radicalement, le sens de cette croissance, tout comme l’on perçoit très vite l’intérêt d’avoir un métier, alors que nous ne sommes encore que des enfants…

© Thierry Aymès

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