LÀ QUAND ?

Première lecture. Rien compris. Deuxième et troisième non plus… Si ce n’est que Monsieur s’amuse comme il l’a toujours fait face à un public sorbonnard conquis d’avance. Point n’est besoin de le voir apparaître col mao et nœud papillon savamment combinés, un Culebra* au bec dans tel ou tel lieu prestigieux parisien pour comprendre qu’il se moque du monde le plus sérieusement possible.

Et pour celles et ceux qui ne savent pas ce qu’est le « passé défini », sachez qu’il s’agit du « passé simple » que les années soixante-dix se sont efforcées de pénaliser dans la mesure où il était d’expression d’une classe sociale par trop favorisée. Quant au « parfait », si vous êtes germanophone, vous n’ignorez pas qu’il est l’équivalent du passé composé. Si, par ailleurs, vous êtes latiniste ou helléniste, ce sera encore autre chose (de bien plus subtil bien sûr). Bref…

Vous avez tout l’été pour commenter ce texte du très abordable Lacan. Sans doute a-t-il poussé la théorie freudienne un peu plus loin, mais pour ce qui est de l’efficacité de l’analyse spécifique qui en découle, je doute fort qu’il l’ait renforcée; à moins que ce ne soit exclusivement du côté des psychotiques. Cependant, il est très enorgueillissant de pouvoir se dire lacanien, et cette appartenance nous autorise même à mépriser ceux qui ne le sont pas.

Quand je pense qu’il y a des praticiens qui abordent les problèmes existentiels de leurs patients avec cette écoute-là… Je me dis qu’il y a de quoi s’inquiéter.

© Thierry Aymès

* Cigare cubain et tordu à l’image du personnage.

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