SAMUEL PATY

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Quatre jours après sa décapitation (le 16 octobre 2020), j’ai écrit ce texte que je vous livre ici :

« En privé, de très nombreuses personnes sont révulsées par la dernière horreur dont l’islam radical vient de se rendre coupable (et jusqu’à ceux-là même qui, jusqu’alors, étaient pour l’accueil sur notre territoire de tous les étrangers en détresse… Ils se reconnaîtront). Mais je constate que sur mon fil d’information assez peu de posts « vigoureux » défilent à ce sujet. Avec la complicité plus ou moins consciente de certaines associations et de certaines personnalités politiques que je ne nommerai pas, le terrorisme aurait-il atteint son objectif ? Car 2 terrorismes sont à l’oeuvre depuis longtemps sur notre territoire : celui de « La bien pensance » et celui des attentats au nom d’Allah. Résultat : chacun s’auto-censure de peur d’être traité de facho ou d’être victime d’une fatwa. C’est le règne de la peur.

Les symboles ne pourront rien contre cette guerre dont les politiques au pouvoir ne parviennent pas à dire le nom. Marche blanche, bougies, les « Je suis prof » sur Facebook, la légion d’honneur à titre posthume… Oui bien sûr, mais il faut dans un même temps que des mesures fortes soient prises. Fermer une mosquée pendant 6 mois est ridicule, menacer les terroristes de la déchéance nationale, comme se fut naguère projeté, l’est encore plus. Il est à noter que si les propos de l’imam ont semble-t-il participé à la décapitation finale de Samuel Paty, sa mosquée était pleine, et aujourd’hui ses fidèles manifestent même contre la très « piteuse » décision prise par Darmanin qui, ce faisant, ne fait que se contenter de communiquer en disant : « Vous voyez ? Nous agissons ». Mais communiquer n’est pas gouverner.

La France mourra de ses valeurs et de son esprit (de l’Etat de droit qu’elle est) si, entre autres choses, une réforme drastique du Code pénal n’est pas faite, interdisant ainsi les subtilités interprétatives des avocats spécialisés dans l’allègement des peines des assassins. Les procès depuis bien longtemps ne sont perdus ou gagnés que sur la forme, tandis que le fond reste ignominieux et intolérable. Nous perdrons cette guerre contre le terrorisme islamique à cause de notre notre trop grande tolérance, de notre trop grande empathie, de notre trop grande intelligence bienveillante. La subtilité des Lumières ne gagnera jamais contre la brutalité de l’obscurantisme et je crains fort que ce que l’Etat se refuse à faire ne soit très bientôt fait par les civils français qui n’en peuvent plus d’être condamnés à la nuance et au symbolisme. Combien d’attentats devront-ils encore avoir lieu dans notre pays pour que certaines décisions soient enfin prises ? Selon notre actuel Ministre de la Justice, 32 ont été déjoués ces derniers mois et je ne compte pas ceux qui, au cas échéant, sont relayés par les médias en tant que simples « accidents regrettables » (suivez mon regard). Alors qu’elle est plus que jamais divisée, La France a peur qui plus est, et n’est pas loin de capituler contre la barbarie; la très grande majorité des médias a déjà rendu les armes. S’ils s’unissaient une fois pour toutes en illustrant, chacun à sa façon, la liberté d’expression qui est notre ADN, un pas serait déjà fait… Insuffisant certes. Et ti tous les musulmans modérés (je le répète) manifestaient massivement contre ces horreurs dans les rues des grandes villes, l’amalgame tant redouté par les intellos, ne serait plus fait. Pourquoi donc ne s’empressent-ils pas de défiler avec des pancartes où serait inscrit : « Non à l’islamisme radical ! » bon sang ? Ont-ils également peur, et de leurs propres frères ? On peut être choqué comme je le fus par l’humoriste Frédéric Fromet sur France Inter qui chanta le 10 janvier dernier : « Jésus est pédé » et provoqua l’hilarité de ses comparses présents sur le plateau, mais alors je n’avais qu’à changer de fréquence. Au passage, cet humoriste se serait-il risqué à faire la même chose au sujet du prophète Mohamed ? Bien sûr que non. Ras-le-bol ! Les politiques doivent s’atteler « fissa » à de nombreuses réformes pour nous garantir la paix sur notre territoire.

L’islamisation de la France n’est certes pas le seul problème, avec le clivage blancs/noirs, riches/pauvres, gauche/droite, privé/public etc., le tout emballé dans l’incompréhensible affaire du Covid 19, nous sommes dans une sacrée mouise, mais le terrorisme avec cette décapitation de Samuel Paty (prof d’histoire) doit à mon sens donner lieu à des réactions gouvernementales fortes, sans quoi je le répète, j’ai bien peur que le peuple, excédé, ne s’en charge très bientôt. »

® Thierry Aymès

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