PRIVIC

Plus que jamais, les violences conjugales, qu’elles soient verbales, psychologiques, physiques ou sexuelles sont dénoncées par les médias. Sans doute est-ce là une très bonne chose quand on sait qu’en 2021, les violences au sein du couple ont entraîné la mort de 143 personnes.

Il est avant tout important de comprendre qu’une plainte portée à leur encontre auprès d’une gendarmerie ouvre le passage vers le domaine dit « privé » du domaine « public ». En ce sens, pouvons-nous dire que la sphère privée n’est jamais ce qu’elle est que « provisoirement » et qu’il n’existe en définitive que du « Privic ».

À faire en sorte que chacune et chacun sache que cette fenêtre existe, le calme pourrait enfin régner dans les ménages… Quitte, certes, à ce que les amoureux se regardent désormais en chiens de faïence et quitte à ce que l’amour, tel que nous l’avons connu ne disparaisse. Mais lorsqu’une structure interne n’existe pas, lorsqu’un contrôle paraît définitivement impossible de soi à soi, n’est-il pas souhaitable que l’exosquelette de la loi et de la justice agisse par défaut ? Et en quoi ledit amour ne devrait-il être que sentimental quand on en connaît les si nombreux écueils ?

Reste alors la question des limites, laissé à l’appréciation de chacun-e.

© Thierry Aymès

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