Il y aura toujours quelqu’un pour promener un chien à l’heure où toute la ville dort.
Il y aura toujours une fontaine pour m’offrir goutte à goutte une chanson triste en pleine nuit.
Il y aura toujours des glaces de plus en plus grosses que l’on ne peut bien apprécier qu’au cinéma du village voisin.
Il y aura encore des hivers à parler à l’air libre avec d’énormes volutes de fumées blanches pour nous faire ressembler à des indiens qui se parlent de loin.
© Thierry Aymès