L’ESSENTIALISATION EN QUESTION


Pour ce qui est du processus de généralisation qui semble ne plus être en odeur de sainteté, à mon sens, sans lui nous serions embourbés dans des cas particuliers du matin au soir et ne pourrions jamais rien « penser »; conséquemment nous ne serions plus à même de décider quoi que ce soit.

Contrairement à un psy, quand, par exemple un homme politique (ou une femme) commence à penser « individu », il est cuit. Idem s’il commence à faire un peu trop allégeance à telle ou telle communauté.

Je sais bien que la mode est à la singularisation, qu’il ne faut pas « essentialiser » et j’accède depuis toujours à cette tendance dans mon cabinet où je travaille le plus souvent en « one to one », tout comme le fait un curé dans son confessionnal, mais il me paraît important de repérer des constantes au sein de certaines populations pour mesurer précisément tel ou tel cas particulier.

J’ajoute que penser implique une capacité à conceptualiser, or conceptualiser consiste en un dépassement des particularités pour s’élever jusqu’aux points communs qui permettent de ranger tel ou tel fait (telle ou telle chose) dans une classe. La généralisation est une très proche cousine de la conceptualisation donc, pour ne pas dire qu’elle en est le synonyme. 

© Thierry Aymès

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