LE VOCABULAIRE DE BARBARA

Pourriez-vous me dire si, selon vous, il est important d’avoir un vocabulaire étendu ?

– Pour répondre à votre question, je me contenterai de la situer dans le cadre d’un quotidien à peine augmenté. Il est clair que ma réponse serait tout autre si je la considérais dans le champ spécifique de la science par exemple. Permettez-moi donc de vous rapporter le contenu d’une conversation que j’ai récemment eue avec une amie très chère.

Alors que nous visionnions une vidéo dans laquelle deux médecins s’exprimaient au sujet de l’obligation du port des masques et de l’utilisation régulière du gel hydro-alcoolique, l’un d’entre eux demanda : « Quid de l’innocuité du gel ? » Je me suis immédiatement douté que Barbara n’avait pas compris cette phrase et, la sachant à mille lieues de la susceptibilité de certaines de mes connaissances, je lui demandai, sans attendre et sans malice, la signification de cette dernière après avoir mis la vidéo sur pause. Selon elle, « Quid » était un gros dictionnaire, tandis que l’innocuité ne lui parlait effectivement pas. Elle m’affirma cependant avoir saisi la phrase dans son ensemble, mais après qu’elle m’eut confié son interprétation, je pus m’apercevoir qu’elle se trompait tout à fait. Je me mis alors à tirer des conclusions que chacun pourra contester ou faire siennes.

Sans doute nous arrive-t-il plus souvent qu’on ne le croit de comprendre tout autre chose que ce que la personne qui s’adresse à nous s’efforce de nous faire entendre, et cela même si aucun des mots qu’elle emploie ne nous est étranger. Le phénomène est encore plus flagrant lorsque un ou plusieurs vocables nous échappent totalement. Fort est à parier que nous nous égarons alors dans une compréhension qui peut avoir sa cohérence interne sans pour autant avoir un lien avec le message qui vous a été adressé. Dès lors sommes-nous enfermés dans une manière d’autisme, ce dont Barbara convint volontiers tout en n’y accordant aucune espèce d’importance dans un même temps.

À ses yeux, il est parfaitement inutile de se charger de ce genre de choses, seul l’amour compte, celui que l’on dit le plus simplement du monde et celui que l’on fait sous la forme du temps que l’on offre aux autres. Et en effet, tout bien considéré, il est sans doute plus important d’incarner spontanément l’altruisme que de connaître ce mot et sa définition.

À bien entendre Barbara, vivre reviendrait alors à voyager léger, à ne se charger d’aucun superflu, tant en ce qui concerne les biens matériels que ceux, tout langagiers, que nous évoquons plus haut. Il n’en reste pas moins que bien souvent, je crains que ma très chère amie n’évolue parallèlement à certains discours, voire à certains visions du monde et ne soit en définitive qu’un mirage que la plupart de ses interlocuteurs ne prennent jamais la peine de dissiper. Il est vrai qu’au quotidien et en règle générale, chacun préfère avoir le sentiment d’être compris et ne prend jamais le temps de vérifier si c’est véritablement le cas. Le plus souvent Barbara acquiesce et sourit pour seule réponse et cela suffit à celui qui jargonne en face d’elle.

L’illusion, si elle n’est pas questionnée, passe pour son contraire, et nous pourrions bien sûr condamner ce fait; mais ordinairement, pour entrer en communication avec quelqu’un, ne faut-il pas très vite consentir à un acte de foi en pariant que celui à qui l’on s’adresse comprend ce que l’on dit comme on le dit ?

Sans cela, ne serions-nous pas condamnés à vérifier sans fin s’il a réellement entendu notre propos ?

Communiquer au quotidien ne revient-il pas le plus souvent à faire confiance, à échanger sur la base d’une entente plus profonde que nous nommons amitié (dans le meilleur des cas), d’un besoin plus primaire qui serait d’affection?

Ne se pourrait-il pas que chaque conversation, chaque dialogue authentique présuppose une égalité entre les locuteurs, égalité non pas des savoirs, mais des bienveillances ?

Serait-il enfin absurde d’imaginer qu’en un sens ce que les anglais appellent le « small talk » et que nous pourrions traduire par « menus propos » ou « papotage » serait comme le prototype de toute conversation non-spécialisée, l’expression d’une considération première de chacun pour autrui, l’intuition d’une essentielle solidarité, d’une originelle bénignité ?

Barbara ne comprendra pas ce dernier terme, mais rien n’est moins important au regard de qui elle est, de chaque jour qu’elle fait.

© Thierry Aymès

À DOS DE PICSOU

Les personnes publiques se font depuis longtemps les porte-drapeaux de l’inclusivité, de l’indifférenciation, de l’a-normalité, de l’exception-faisant-la-règle, du relativisme le plus absolu, de l’individualisme-interdisant-la-pensée… Leurs mentons tremblent du matin au soir, leur soif de justice et de pénalisation est insatiable. Car il ne s’agit plus que d’aimer, et si possible que cela se voie, s’entende, s’applaudisse, se célèbre, se fête. C’est Guy Debord qui avait raison, un an avant les débordements français de Mai 68. Et les arTistocrates, à défaut d’être les propriétaires exclusifs de ce phénomène, ne sont que les prémices affligeantes de la spectacularisation de toutes et de tous. Il y a quelques jours, je me suis déjà très brièvement exprimé à ce sujet, face à des amis… Interdits.  

Ce que je viens d’écrire ne sera pas apprécié par les personnes prisonnières de cette pâte-là. Vous qui me lisez, il se peut même que vous veniez de me juger indigne. Mais il n’est désormais plus permis de penser autre chose que ce que les médias d’État (ou de Royaumes affiliés) déversent chaque jour dans nos têtes ? Dans les Possédés de Fiodor Dostoïevski, un personnage se questionne :

« Je me demande qui nous devons remercier pour avoir si habilement travaillé les esprits que personne n’a plus une seule idée à soi ».

Au nom du Bien commun et de l’Intérêt général, faire acte d’abnégation donc, et déléguer à une poignée d’orthodoxes convaincus d’être les porte-voix de la vérité absolue, le soin de nous garantir un monde idéal par le truchement d’une obsession égalitariste, d’un révisionnisme historique, d’une rétrospection effaceuse de tout ce qui dans le passé leur paraît ignoble. Mais, n’est-ce pas nier la condition humaine que d’agir ainsi ? N’est-il pas notre propre de tâtonner, de faillir, d’errer ? L’histoire n’est-elle pas le processus même par lequel les idées viennent à l’esprit ? Sommes-nous sur le point d’entrer dans l’Éternité et de n’être plus que L’Épiphanie d’un Bien définitif ? Je le croirais volontiers si le nouveau clergé mondialisé n’était pas dans un même temps la plus grosse des entreprises au service d’un spectacle décérébrant, et si les victimes n’aspiraient pas à jouir du même superflu, de la même folie que ceux qui les ont martyrisés… Tant que le Bien galopera à dos de Picsou, il ne sera jamais qu’un mensonge…

© Thierry Aymès

LA MÉDÉANIMIE (extrait)

ÊTRE HUMAIN

« Was ist der Mench ? » demandait Emmanuel Kant au XVIIIe ? Qu’il soit encore  de nos jours nécessaire de chercher une définition philosophique de l’être humain peut paraître étonnant, voire grave, mais au vu de l’actualité, c’est pourtant bel et bien le cas. Nous pourrions tenter de nous inspirer de l’étymologie de cette locution nominale qui ne rendrait guère plus simple notre entreprise, mais non. Alors qu’en dire ?  Certainement pas que l’être humain est à ranger dans l’ordre des primates d’origine africaine apparus aux dernières nouvelles dans le Tchad actuel il y a environ 7 millions d’années et appartenant à la famille des hominidés, ainsi qu’à la sous-famille des homininés. Nous n’en dirons pas plus qu’il est du genre homo et plus précisément de sa 22ième espèce dite sapiens, Ce serait un peu court et parfaitement extrinsèque à notre projet. Nous n’aurons donc ici que faire de sa classification anthropologico-historique. 

C’est à sa nature intime, à son essence que  nous nous intéresserons, et il semblerait qu’elle n’aille pas de soi. Contrairement à  celle du cheval qui sera toujours « équin » ou celle de l’agneau qui ne manquera jamais à son ovinité, l’homme n’est pas toujours « humain » et doit en un sens s’efforcer d’être ce qu’il est. Peut-être même est-ce cet effort qui le constitue essentiellement. Il est inscrit dans son être même de ne pas être achevé et de tendre vers son être qui ne lui est pas donné, si ce n’est sous la forme d’un désir, son être dont il est, de fait, responsable. Dès lors, trois questions s’imposent :

– Est-il ce qu’il se fait sans se référer à une essence qui précéderait son existence ? Comme pourrait le demander Jean-Paul Sartre.

– Est-il conséquemment libre de se choisir mauvais sans pour autant perdre son humanité ?

– Ne peut-il au contraire se vouloir autre que bon dans la mesure où, selon Emmanuel Lévinas et Paul Ricoeur, il se doit tout entier à un entrelacs originel avec autrui et ne saurait objectiver ce dernier sans s’anéantir en tant qu’humain ?  

En tant que médéanimistes, et en vertu d’un acte de foi édictant irrationnellement la priorité de tout ce qui concourt au Vivant (entendu ici comme processus d’épanouissement maximum du germinal), à la lumière de la pensée de Emmanuel Lévinas et Paul Ricoeur, nous poserons la primauté urgente de la philosophie éthique sur toutes ses autres formes. Non pas qu’il faille envisager notre posture spécifique comme foncièrement aride et frustrante, mais plutôt comme originellement portée par le sentiment aigu d’une radicale solidarité des humains, une interdépendance fondatrice du soi de chacun par sa relation-avec-et-pour-autrui, de fait très en-deçà de nos étages pulsionnels et qui ne doit en aucune manière rester à la porte de nos enceintes d’accueil.  D’ores et déjà pouvons-nous écrire qu’une définition de l’être humain ne saurait se départir de cette originelle intersubjectivité, de cet entrelacs principiel sans perdre l’humanité qu’il implique. Dans la mesure où, en ce sens, chacun se doit à l’autre et n’apparaît en tant que lui-même que par la grâce de cette intime imbrication, il est possiblement humanicide de s’autoriser des zones franches où notre origine commune n’aurait pas lieu. Rappelons-le de nouveau : « Le chemin le plus court de soi à soi passe par autrui ». (Paul Ricœur). Le cabinet du médéanimiste est une utopie, en d’autres termes un lieu « bon » ou « idéal » où le trivial ne doit en aucune manière venir assiéger l’essentiel. 

© Thierry Aymès

LES AUTRES

« Ad initium, homines qui extra ipsorum existunt sumus ».

S’ils confisquent notre identité, nous condamnent à la répétition d’une image qu’ils ont de nous et qu’ils y tiennent éperdument, alors notre capacité à nous créer, à nous définir et à nous vouloir autrement se voit considérablement compromise ; alors notre puissance intime est étouffée.Nous voilà, non pas enfermés, mais ex-fermés ; bel et bien forclos.Or, il est inévitable que nous nous soyons reçus initialement du dehors. Plus précisément, il était écrit que nous dussions abriter un récit-migrateur tenu pour salutaire, comme l’on héberge à notre corps défendant un étranger dont on nous assure qu’il nous veut du bien. Alors que nous étions de très jeunes enfants, nos tout premiers autres (papa et maman), nous ont dit qui nous étions ; nous avons appris « par cœur » les mots qu’ils nous adressaient et qui étaient censés nous « informer » dans le double sens de ce terme :a) Ils nous ont donné forme, alors que nous étions tenus pour amorphes, à l’image d’une glaise où, en toute liberté, s’exercèrent leurs Verbes qu’un « fiat » réflexe et provisoire corrobora.

b) Ils nous ont, soit disant, renseignés à notre « sujet » à une époque où nous n’étions encore que de curieux « objets », curieux d’être potentiellement subjectivables.

Le tout, dans un même temps ; nécessaire et originelle ambiguïté… Lorsque décrire revient à écrire…

Nous sommes faits de ce discours-là. Qu’ils nous aient encensés ou insultés, qu’ils aient enchaîné louanges et sermons, quelles que furent leurs musiques, ils nous ont d’emblée construit un exosquelette identitaire qu’il s’est agi très vite d’épaissir en lui donnant de la chair ; et sans doute est-ce premièrement à l’adolescent qu’il nous fut possible de nous sculpter de l’intérieur en arrachant marteau et ciseau de leurs mains.

© Thierry Aymes

LA BÊTE DE L’AUTRE

La bêtise consiste le plus souvent dans l’incapacité où tel individu se trouve de prendre conscience de l’origine même de son opinion ; cette origine n’étant en l’occurrence que l’autre nom de son ignorance, tant pour ce qui est des faits qui pourraient le conduire à changer d’avis que de son propre fonctionnement essentiellement émotionnel. Parce qu’en premier lieu une humeur secrète orientera sa vision des choses, il pourra ainsi se tromper de bonne foi sans même avoir accès à la raison de son erreur fondamentale. Ainsi pourra-t-il affirmer telle chose et se contredire dans un même geste sans s’en rendre compte. Il finira le plus souvent par se réfugier dans un silence plein de mépris à votre égard, et d’où il vous qualifiera de façon péjorative.

Mais ne nous y trompons pas, nous sommes à tour de rôle la bête de l’autre.

D’UN INFINI À L’AUTRE

Il est habituel d’entendre dire çà et là qu’une personne de 40 ans votre aînée sera toujours à cette même distance de vous, quel que soit son âge. À première vue, le raisonnement est indiscutable, mais à s’y prendre autrement, permettez-moi d’attirer votre attention sur une bizarrerie à laquelle nous conduisent les mathématiques les moins subtils :

Pour simplifier nos calculs, supposons  que votre enfant soit né le même jour que vous, à la même heure, en 2001 et qu’exceptionnellement vous ayez 40 ans de plus que lui. Un jour après sa naissance, vous aviez 14610 fois son âge (365 jours X 40 années + 1 jour à chacune des 10 années bisextiles entre 1961 et 2001, soit 10 jours supplémentaires). Lorsqu’il atteignit sa première année, vous n’étiez soudain plus que 41 fois plus âgé que lui. D’ici peu, vous auriez 60 ans et votre enfant 20; vous n’auriez alors plus que 3 fois son âge et 20 ans plus tard, seulement 2 fois.

Une fois centenaire, vous n’auriez plus qu’à multiplier son âge par 1,666666666666667 (100 : 60) pour obtenir le vôtre et, pour aller brusquement bien au-delà de notre espérance actuelle de vie, à 1000 ans par 1,041 (1000 :  (960).

Posons à présent qu’arbitrairement nous nous en tenions comme précédemment à 3 chiffres après la virgule, il vous faudrait atteindre 100000 ans pour que votre enfant ait le même âge que vous, puisque nous obtiendrons 3 zéros après la virgule qui suit le chiffre 1 (100000 : 99960). Or, multiplier un chiffre par 1, 000, autrement dit par 1, équivaut à ne pas le multiplier du tout. 

De ce qui précède, concluons qu’il vous aura donc été parfaitement impossible de le concevoir.

Quel que soit le nombre de zéros après la virgule que nous décidons, il viendra toujours un moment où, en relation avec le nombre d’années choisies, le chiffre 1 s’imposera et rendra impossible la naissance postérieure à vous-même de votre propre enfant.

Toutefois, si nous raisonnons en considérant l’Infini dont on conçoit aisément qu’il est dynamique par essence, il y aura toujours un résidu infinitésimal qui interdira une parfaite coïncidence entre votre enfant et vous-même puisque l’essentielle ouverture de l’Infini donne toujours à ce dernier un temps d’avance et ne nous permet pas d’arrêter un nombre de zéros après la virgule.

En résumé, d’un point de vue humain, puisque notre espérance de vie n’est que de 80 ans environ, vous aurez un jour, si Dieu le veut, 2 fois l’âge de votre enfant et pourrez à plusieurs titres prétendre en être le père (ou la mère); mais si, tout en prolongeant imaginairement vos vies, nous arrêtons le nombre de zéros après la virgule en priorisant de fait le Fini sur l’Infini, nous parviendrons nécessairement à une impossibilité logique de procréation de « qui » que ce soit.

Puisqu’il semble évident que nous soyons, en même temps que le monde où nous sommes, allons donc jusqu’à dire que l’existence de l’homme et celle de Dieu lui-même ne sont possibles qu’aux mêmes conditions. S’il n’était infini, et n’était en quelque sorte condamné à une in-coïncidence avec lui-même, un débordement perpétuel, Dieu n’aurait pu créer « quoi » que ce soit. Sans l’Infini envisagé dans son essentielle outrance, il n’y aurait rien… Qu’une pure coïncidence de l’Être avec lui-même, autrement dit sans relation à l’autreté et sans possibilité d’aimer.

Chez les Chrétiens, la venue de Christ sur terre en tant que Dieu lui-même ne résulte que du dynamisme divin dont le propre est d’être une pure transcendance, un éternel au-delà sans contenu que la Mort ne saurait atteindre du fait même de sa vacuité qui le constitue pourtant.

C’est donc bien à considérer l’Infini comme paramètre essentiel que vous devez envisager la naissance de votre enfant comme de tout le reste. Sans l’Infini rien ne serait, pas même ce rien que le concept de Néant fait exister fautivement. 

Le Néant n’est pas, et ce, radicalement, c’est-à-dire sans concept. Seul est ce qui est par la grâce d’un éternel excès. 

© Thierry Aymès

LES LOUPS ET LES AGNEAUX

L’heure est-elle à la spiritualité ou au soulèvement populaire ? Certains répondront que l’un n’empêche pas l’autre. Il semblerait pourtant que dans les faits, la plupart d’entre nous confondent spiritualité et acceptation, spiritualité et mollesse, spiritualité et soumission… Bref…. Spiritualité et démission politique; à moins que ladite spiritualité ne les conduise nécessairement vers le choeur unanime des bien-pensants, dispensateurs de vertus, catéchistes laïques, les rousseauistes définitifs; ceux qui pensent qu’il suffit de se cacher derrière sa main pour ne pas être vu. Mais les agneaux n’existent pas sans les loups. Qu’ils soient pauvrement affamés ou repus et insatiables, les loups existent bel et bien, tandis que les agneaux aveuglés par leur légendaire et idéaliste douceur s’imaginent qu’ils ne sont que le fantasme de quelques demeuré(e)s. Rien n’a changé depuis La Fontaine, si ce n’est la façon d’être lycanthrope…

© Thierry Aymès

L’OBJECTIVITÉ DES MÉDIAS

Notre questionnement devrait porter sur l’indépendance et conséquemment l’objectivité des médias et des centres institutionnels de sondages. Je ne pense pas que nous devions à ce jour faire aveuglement confiance aux informations telles qu’elles nous sont livrées par France télévision (par exemple). À mon sens, les médias (quels qu’ils soient) sont avant tout des appareils idéologiques à tendance progressiste qui, lorsqu’ils ne prêchent pas le sacro-saint multiculturalisme (théoriquement louable) et les identités non-binaires (pour faire court), nous vendent tout et n’importe quoi ; les programmes télés étant très généralement construits autour de ces deux axes.

Par ailleurs, n’oubliez pas que l’efficacité du masque et du confinement n’a, à ce jour, pas encore été scientifiquement prouvée et ne sous-estimez pas les expériences psychologiques jointent aux mesures politiques. Il n’a technologiquement jamais été aussi facile qu’aujourd’hui de mettre au pas 7 milliards 800 millions d’êtres humains… Nous sommes actuellement pieds et poings liés; condamnés à obéir sous peine d’amende (voire plus) et pourtant, très peu d’entre nous sont convaincus d’encourir un réel danger…

© Thierry Aymès