PHILOSOPHIE
APPRENDRE À PENSER
Aide aux dissertations philosophiques, ainsi qu’à la républicanité…
En France, l’apprentissage de la philosophie est proposé en Terminales, à plus ou moins forte dose, selon que l’on choisit telle ou telle section. Mais n’allez pas croire comme certains que les professeurs qui enseignent cette matière soient rémunérés pour convertir leurs élèves à leurs points de vue ou pour en faire des sages, ce serait une grossière erreur. Non, dans nos lycées, apprendre à nos élèves comment philosopher poursuit un idéal, celui de parachever l’édification de républicains capables de « penser contre eux-mêmes » de façon ordonnée et argumentée. Qu’est-ce donc que penser contre soi-même ? Demanderez-vous. C’est une bonne question. Jadis, une de mes élèves ne comprenait pas non plus. « Je ne vois pas comment je peux penser autre chose que ce que je pense ! Je pense ce que je pense, un point c’est tout » affirmait-elle d’un air têtu et agacé. Sous-entendu : « Si vous croyez que vous allez pouvoir me faire changer d’avis et obtenir de moi que je pense ce que vous voulez… ». Il y avait de l’orgueil dans ses propos et même un peu de mépris. Nul doute que si mon intention avait été de mettre à mal ses certitudes, je n’y serais pas parvenu.
Ce faisant, elle confondait tout simplement « croire » et « penser », « avoir des pensées » et « penser tout court ».
La plupart d’entre nous se contentent d’avoir de simples avis arrêtés au sujet de telle ou telle question et ne souhaitent pas en changer. Par fainéantise ou par utilité, ils ont décidé de croire définitivement (ou presque) ce qu’ils ont passivement hérité de leur éducation (parti politique, religion, goûts artistiques etc.) ou miraculeusement obtenu un beau jour qu’ils se sont mis à… Penser. En ce sens, croire reviendrait à adhérer une fois pour toutes à ceci ou à cela ; équivaudrait à stopper un flux de réflexion dans le but de penser « quelque chose » et conséquemment d’être dans la capacité de prendre position et d’agir. Pourquoi pas en effet. L’on ne peut pas penser tout le temps et il faut bien de temps à autre poser des actes. Mais penser, au sens où nous l’entendons, est tout autre chose.Penser, c’est précisément, par le biais d’un travail analytique, d’un effort rationnel, s’arracher à une opinion le plus souvent spontanée, commode et commune, pour s’en proposer une nouvelle mouture, à moins qu’une toute neuve n’apparaisse au cours ou au bout de notre application. C’est en ce sens qu’à une question du genre : « Être libre, est-ce faire ce que l’on veut ? », on peut être tenté de répondre spontanément « oui », puis passer ce « oui » au crible d’un positionnement moral et en troisième lieu, reproposer une réponse plus sophistiquée que la première prenant en considération ledit positionnement.
Penser revient alors à ne pas se contenter d’une réponse immédiate que l’on prend plutôt comme précieux point de départ dans le but de la faire évoluer au moyen d’un processus analytique, au même titre qu’un joaillier part d’une pierre brute pour arriver au diamant grâce à son savoir-faire.Contrairement à ce que l’on peut « croire », en pensant seul, et de façon rationnelle, il nous est possible de raffiner nos points de vue jusqu’à les faire accéder au rang de thèse.
UN COURT EXEMPLE
Les blondes sont-elles toutes stupides ?
1/ Oui, toutes celles que j’ai rencontrées le sont (réponse spontanée ou « hypothèse » pseudo-argumentée).
2/ Toutefois, mon ami Jean en connaît une qui est brillante (moment analytique venant ébranler quelque peu l’hypothèse).
- Toutes les blondes ne sont pas stupides, mais beaucoup le sont (Thèse atténuant la réponse spontanée… C’est déjà ça !).
Il est évidemment possible de poursuivre ce mouvement que nous pouvons qualifier de « dialectique ».
FRANÇAIS (Tous niveaux)
ANGLAIS (Tous niveaux)
BASSE (Débutant, moyen, avancé)
PIANO (accompagnements chansons de variété)
COMPOSITION (piano)
TECHNIQUE D’IMPROVISATION (Jazz)
CHANT (Variété)
ÉCRITURE DE TEXTES (De chansons)
M.A.O (Musique assistée par ordinateur).